Une mi — saison plutôt réussie
Pour ceux qui commencent à découvrir le titre de Netflix, sachez que Snowpiercer est un genre qui mêle à la fois politique et survivalisme. La trame est donc plantée dans un train qui roule sans arrêt, dans un monde glacé. Ce que les showrunners réussissent à faire c’est de retranscrire fidèlement ce nivèlement des niveaux de vie.
Et déjà il y a une différence de taille entre le film de 2013 et cette adaptation Netflix. Dans le film de Bong Jon Hoo, la révolte démarre à l’arrière du train avec les resquilleurs en quête d’un meilleur niveau de vie. Dans la série, la révolte gronde aussi bien des deux côtés du train. Ce qui permet d’avoir une intrigue bien ficelée et plus travaillée. C’est exactement sur ce point que l’épisode 5 d’une saison qui devrait en compter 10 tire son épingle du jeu.
Cet épisode se révèle étonnamment efficace lorsqu’il s’agit de présenter au public les politiques internes qui règnent à bord du train. Car oui, la série s’éloigne de son personnage principal pour se focaliser sur la vie et l’environnement que l’on trouve dans le train. Ce que l’on sait à présent c’est que la disparition de Wilford, jouera un rôle déterminant pour la suite de l’histoire.
Malgré quelques erreurs, la série n’en demeure pas moins un digne héritier du film de Bong Joon-Ho, une dystopie colorée qui retrace impeccablement la révolution prolétarienne. C’est de cette philosophie-là que le réalisateur de la série a hérité. C’est en tout cas ce qui constitue le plus grand atout de la série. Reste à savoir actuellement ce que la suite nous réserve à bord de ce train de l’enfer.
