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Fortnite : Kinstaar refuse une interview pour « Complément d’enquête »

Fortnite, c’est le jeu du moment. Le jeu d’Epic Games s’est imposé comme l’une des battle royale les plus lucratives de la planète vidéoludique.

Avec pas moins de 350 millions de joueurs, Fortnite est un vrai mastodonte des jeux massivement multijoueurs. Il est donc normal que les journalistes s’intéressent à ce phénomène qui est devenu un vrai sport dans les lycées américains. Mais comme vous allez pouvoir le découvrir, le journalisme et le monde des jeux vidéo à encore besoin d’une petite thérapie avant de pouvoir s’entendre.

Fortnite, un phénomène mondial

Que l’on aime ou pas les jeux vidéos, il faut reconnaitre que Fortnite a frappé très fort. Même les joueurs ne peuvent s’entendre sur les qualités et les défauts du titre d’Epic Games. Mais une chose est sure, Fortnite c’est près de 400 millions de joueurs actuellement dans le monde. Mis à part les qualités évidentes (et les défauts) du jeu, c’est la stratégie mise en place par Epic Games autour du jeu qui impressionne le plus.

Revenons sur la fin de la saison 1 pour comprendre. Pendant que les joueurs sont encore en pleine partie, une météorite géante s’écrase sur l’aire de jeu. Un trou noir se forme et puis plus rien. Les joueurs sont complètement paumés. L’incompréhension et la surprise sont totales. Qui plus est, cela se passe simultanément sur toute la planète. Serveur saturé, problème matériel ? Non. Juste une manière de la part d’Epic Games d’annoncer à tous ses joueurs que la saison 1 du jeu est terminée.

Très bien pensé. Ce qui devait être une simple mise à jour est devenu un buzz mondial ayant eu un titre dans les plus grands médias de la planète. Récemment, les joueurs de Fortnite, via leurs avatars, ont pu assister à un concert virtuel de Travis Scott, transformé à l’occasion en géant. Fortnite est donc devenu un maître dans l’art du Happening. Le jeu n’est plus seulement un jeu, c’est devenu une vraie petite plateforme sociale où l’on peut voir des concerts, voir des bandes-annonces de films…

L’équipe de « Complément d’enquête » a encore à apprendre sur le sujet

À l’occasion d’un tournoi organisé à Lyon, l’équipe de l’émission « Complément d’enquête » de France 2 a voulu faire un reportage sur le monde du jeu vidéo.

Leurs lignes d’approche étaient de savoir si Fortnite marquerait « la fin de la télévision ». Déjà, on note une incohérence dans ces propos. Un court extrait paru dans le JT de France 2 confirme cette impression : « Pour eux, Fortnite, c’est du sérieux ». Impliquant que pour une autre partie de la communauté elle ne l’est pas.

Tout au long du reportage qui dresse une caricature mal faite de Fortnite, il est facile de déduire que la relation entre les médias traditionnels et le monde du jeu vidéo, l’E-sport en particulier, est loin d’être facile. L’émission a montré l’interview d’une mère outragée de voir son fils de 10 ans passer autant de temps devant un écran. Cette maman ne comprend pas « comment on peut regarder pendant des heures des gens jouer ».

La journaliste de Complément d’enquête, Élise Lucet s’étonne du salaire de 300 000 €/mois que peut empocher un joueur professionnel. Et ce joueur en question, c’est Kinstaar, tout simplement le meilleur joueur de la planète. L’équipe ignore probablement que pour devenir le meilleur du monde, Kinstaar est un joueur qui s’entraine quotidiennement. Durant presque des heures de bureau complet (7à 8 h par jour). Il est donc normal que le staff du jeune champion ait décidé de refuser une interview. Avec son quotidien de chef d’État, il était encore occupé à prendre des selfies avec ses fans.

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