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Paris : de violents affrontements entre la police et les manifestants

Des « jets de mortier » à Nantes 

Le « Ségur de la santé » (du nom d’une des avenues bordant le ministère), a été lancé fin mai. Le président de la République, Emmanuel Macron a promis qu’il doit concrétiser d’ici début juillet le « plan massif d’investissement et de revalorisation ». Cependant, une dizaine de syndicats et collectifs de soignants ont exigé ce mardi une journée de mobilisation à travers la France. 

La police a déclaré qu’au moins 4 000 manifestants avaient défilé à Bordeaux, 3 500 à Marseille, 5 500 à Nantes et 6 000 à Lyon. Il y en a 1 500 à Caen, 1 300 à Rennes, 800 à Orléans, 1 500 à Orléans et au moins 2 600 à Montpellier. À Nantes, la manifestation a également été marquée par certains incidents devant la préfecture, la police évoquant des « jets de mortiers » et des « tentatives d’intrusion dans le jardin de la préfecture ». 

Selon Johann Mougenot, directeur de cabinet de la préfecture de Loire-Atlantique, « la manifestation depuis le CHU jusqu’à la préfecture s’est déroulée plutôt bien dans l’ensemble, avec 5500 personnes présentes. Mais une vingtaine d’individus cagoulés ont lancé des mortiers dans l’enceinte de la préfecture ». Aussi, il a ajouté qu’ « il y a des membres du cortège qui leur ont demandé d’arrêter de lancer des projectiles sur les forces de l’ordre ». Les forces de l’ordre ont répliqué en faisant usage de gaz lacrymogène et de lance à eau. 
Yves Veyrier, présent dans la manifestation parisienne a expliqué qu’ « une négociation, c’est toujours en termes de résultats le produit d’un rapport de force ». Le secrétaire général de Force ouvrière a ajouté qu’ « il faut absolument que les réponses soient à la hauteur des attentes » et concernent « l’ensemble des personnels », y compris les non-soignants. 

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