Au cœur de l’été, alors que les températures montaient, le stress chez les propriétaires de véhicules Fisker atteignait des sommets. La nouvelle de la faillite de Fisker, déclarée le 18 juin, a ébranlé sa communauté d’utilisateurs. José De Bardi, un des nombreux propriétaires affectés, s’est retrouvé à l’avant-garde de l’organisation pour défendre les intérêts des clients de la marque. Rapidement, une association à but non lucratif, la Fisker Owners Association (FOA), a vu le jour, rassemblant des efforts pour maintenir en fonction les véhicules malgré les circonstances adverses.
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L’origine des préoccupations
La mise en service de l’Ocean, le SUV électrique de Fisker, avait été célébrée comme une révolution. Néanmoins, des défauts de fabrication sérieux et des problèmes logiciels sont rapidement apparus, provoquant l’inquiétude. Des dysfonctionnements comme des problèmes de tenue de frein ou de connectivité Bluetooth ont été partiellement résolus grâce à des mises à jour logicielles, mais l’absence de réseaux de réparateurs agréés a compliqué l’entretien et la réparation de ces véhicules.
Un modèle de vente directe remis en question
Initialement, Fisker avait adopté un modèle de vente directe au consommateur, à l’image de Tesla, évitant ainsi les concessionnaires traditionnels. Cependant, face à l’augmentation des coûts, l’entreprise a commencé à intégrer des concessionnaires dans son réseau dès janvier, espérant améliorer l’accès aux services pour ses clients.
La survie des véhicules Fisker
Malgré la faillite, les voitures Fisker continuent de présenter des problèmes mineurs mais persistants qui nécessiteront des services et des pièces de rechange pour garantir leur fonctionnement à long terme. La FOA s’efforce de déterminer les meilleures stratégies pour assurer l’avenir des véhicules et résoudre les problèmes légaux et techniques susceptibles de survenir.
L’impact des précédents judiciaires
L’histoire de l’automobile a vu des précédents, comme lors de la crise financière de 2008, où General Motors et Chrysler, grâce au soutien du gouvernement américain, ont pu continuer à honorer les garanties de leurs véhicules malgré leurs faillites. Cependant, la situation de Fisker semble plus précaire, les avocats soulignant lors des procédures judiciaires que la firme aurait dû déclarer faillite plus tôt.
Les risques immédiats pour les propriétaires
Face à un avenir incertain, les propriétaires de Fisker doivent envisager des assurances complètes pour leurs véhicules, car sans un système de service et de réparation fonctionnel, même un petit accident pourrait être désastreux. De plus, les valeurs de revente pourraient chuter et les taux d’assurance pourraient augmenter.
Vers une solution collective ?
Malgré les défis, De Bardi et la FOA restent optimistes. Ils espèrent parvenir à une solution qui permettra de maintenir les véhicules en état de marche et de préserver l’investissement des propriétaires.
Cet article explore la situation difficile des propriétaires de Fisker après l’annonce de la faillite de l’entreprise. Il décrit leurs efforts pour organiser une réponse collective, les défis techniques des véhicules et les implications légales et financières auxquelles ils pourraient être confrontés.