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Une tension frémissante entre la Russie et l’Ukraine dans la bataille du plat de bortsch traditionnel


Louches à la main, la bataille du bortsch est en train de bouillir.L’historienne et ethnologue Olena Shcherban a soutenu les affirmations que le bortsch est un plat traditionnel ukrainien, affirmant qu’il était «absurde» de l’associer à la Russie. après que le chef ukrainien Ievgen Klopotenko a demandé au ministère ukrainien de la Culture de soumettre une demande à l’organisme culturel des Nations Unies, l’Unesco, pour inscrire le bortsch comme partie immatérielle du patrimoine culturel du pays.Le restaurateur basé à Kiev, M. Klopotenko, a été incité à l’action après être devenu fatigué du traditionnel Plat de betterave et de chou étant appelé soupe russe.Dans un ragoût, le chef ukrainien Ievgen Klopotenko prépare du bortsch dans son restaurant du centre de Kiev. (Photo: Sergei Supinsky / AFP / Getty) Il a déclaré à l’agence de presse AFP: « Je n’aime pas vraiment appeler cela une guerre pour le bortsch, mais en fait c’est ce que c’est. » Il a affirmé que de nombreux Ukrainiens avaient perdu leur sens de la culture. identité après que le pays ait été «avalé» par l’Union soviétique, puis «mâché et craché», mais il a ajouté «le bortsch est ce qui nous unit». Et il en a donc pris un pot au ministère de la Culture le mois dernier pour les persuader de postuler à l’Unesco pour la même reconnaissance que la gastronomie française ou la pizza napolitaine.Une demande est à faire avant mars.Conflit culinaire.Pas pour la première fois depuis l’éclatement de l’Union soviétique, la tension mijote entre les deux nations mais cette fois sur le «Le bortsch est un aliment national de nombreux pays, dont la Russie, la Biélorussie, l’Ukraine, la Pologne, la Roumanie, la Moldavie et la Lituanie», selon l’ambassade de Russie aux États-Unis sur Twitter. Alors que le gouvernement russe a déclaré le bortsch «l’un des plats les plus célèbres et les plus appréciés ». «Le bortsch est le deuxième plat que j’ai mangé après le lait de ma mère», a déclaré à l’AFP Mme Shcherban, propriétaire de l’unique musée écologique d’Ukraine. «On sevre le bébé puis on le nourrit avec du bortsch.» Elle a récemment ouvert un musée dédié à bortsch et organise depuis sept ans un festival célébrant la soupe. «Le bortsch est l’histoire de mon Ukraine», a-t-elle déclaré.

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