Un championnat bien loin de ses standards
La Premier League a donc repris, ce qui est une excellente nouvelle en soi. Mais pourtant, avec ce qu’on a vu de cette première journée de reprise et après deux matchs, c’est un championnat bien différent qui s’offre à nous.
Championnat le plus regardé de la planète, la PL devait donc faire honneur à ses fans. Et ce match entre Villa et Sheffield reflète cette réalité. « Villa-Sheffield United, c’était une affiche de Championship (Deuxième division anglaise) la saison dernière (…) mais maintenant elle va être diffusée en direct dans le monde entier », s’est émerveillé Chris Wilder, entraineur de Sheffield.
Ces deux équipes sont réputées pour avoir les supporters les plus bruyants du royaume de sa Majesté. Mais au cours de ce match, des gradins et des tribunes vides, pas de banderoles, pas de fumigène (même si cela est interdit dans les stades, des petits malins arrivent toujours à en introduire).
Pour ceux qui ont vu le match, cela ressemblait à une séance d’entrainement. Le coronavirus a donc bien affecté le championnat le plus prestigieux et le plus riche du football moderne. Sans ses supporters, c’est l’âme de la Premier League qui est aux abonnés absents. Pourtant, c’est le prix à payer si l’on veut voir Liverpool sacré pour la première fois depuis 30 ans, et de savoir si le Leeds de Marcelo Bielsa retrouvera l’élite anglaise la saison prochaine. Bref ce « project restart » de la PL est un choc et une bénédiction à la fois.
