Les Oscars auront lieu le 27 mars au Dolby Theatre de Los Angeles. Il s’agira plus précisément de la 94e édition, marquant le retour de la cérémonie que tout le monde attend et qui est considérée comme la plus importante du monde du cinéma.
Lors de cette cérémonie organisée par les Academies of Motion Picture Arts and Sciences, qui récompensera les meilleurs films sortis en janvier et décembre 2021, le grand favori est The Power of the Dog.
Beaucoup des longs métrages nominés aux Oscars 2022 sont déjà disponibles sur des plateformes de streaming telles que Netflix, Amazon Prime Video, OCS, Disney+ ou Apple TV+, car certains sont en fait leurs propres productions, et sont déjà ou seront dans les salles de cinéma dans les prochaines semaines. Nous les avons classé dans l’ordre du plus grand nombre de nominations au moins grand.
The Power of the Dog (déjà dispo sur Netflix)
12 nominations : Film, Réalisation (Jane Campion), Direction de production, Cinématographie, Acteur (Benedict Cumberbatch), Second rôle féminin (Kirsten Dunst), Second rôle masculin (Jesse Plemons et Kodi Smit-McPhee), Son, Bande son, Scénario adapté, Montage.
Dans The Power of the Dog, basé sur l’un de ces grands romans de western, la réalisatrice Jane Campion (La Leçon de piano) compose une mélodie terreuse, rude, sinistre par moments, lumineuse par surprise, volcanique dans le sens le plus souterrain, latent, explosif et destructeur. Il s’agit d’un drame familial dans un ranch du Montana : Phil, interprété par un énorme Benedict Cumberbatch (favori parmi les nominés du meilleur acteur aux Oscars 2022), ne supporte pas que son frère (un Jesse Plemons très nuancé) ait épousé une veuve (une Kirsten Dunst très complexe) et tente de la détruire en attaquant son fils (un Kodi Smit-McPhee envoûtant) parce qu’il est efféminé. Dans les premières couches de cette montagne de poussière humaine, on trouve une analyse poétique et profonde de la masculinité. Et à mesure que le spectateur s’enfouit, il trouve ces graines de conflit humain qui ne sont présentes que dans les meilleurs films jamais réalisés.
Dune (au cinéma depuis le 15 septembre 2021)
10 nominations : Image, Direction de production, Cinématographie, Effets spéciaux, Montage, Costumes, Son, Musique, Scénario adapté, Maquillage.
Dune vous laissera sur votre faim, et c’est un très bon signe pour une fantasy aussi épique. Outre sa puissance visuelle, qui est saisissante, cette version de Denis Villeneuve est bien mieux comprise que celle de David Lynch (ce n’était pas compliqué non plus) et se concentre sur la première partie du roman de Frank Herbert. La production se situe quelque part entre » Le Seigneur des Anneaux » et » Star Wars « , avec une grande présentation de cet univers de différentes dynasties interplanétaires impliquées dans un crux messianique, et un développement plus dense mais suffisamment attrayant pour nous faire souhaiter une suite.
Belfast (au cinéma depuis le 2 mars 2022)
7 nominations : Image, réalisateur (Kenneth Branagh), second rôle féminin (Judy Dench), second rôle masculin (Ciarán Hinds), son, scénario original, chanson (Van Morrison).
Qu’est-ce que Hollywood aime plus que les histoires sur Hollywood ? Quand les réalisateurs racontent leurs propres histoires et traumatismes. Kenneth Branagh, qui peut aussi bien jouer un professeur de Poudlard que réaliser une version moderne de Cendrillon, a décidé de passer aux choses sérieuses et de raconter comment sa famille a souffert des conflits entre protestants et catholiques dans le Belfast des années 1960. Mais ne vous y trompez pas : ce film est plus une comédie qu’un drame, et il est raconté du point de vue de l’enfance. Il a remporté le prix du public au Festival du film de Toronto, qui est généralement un excellent oscarisateur.
West Side Story (au cinéma depuis le 8 décembre)
7 nominations : Image, Réalisation (Steven Spielberg), Direction de production, Cinématographie, Second rôle féminin (Ariana DeBose), Costumes, Son.
L’une des plus grandes comédies musicales de l’histoire d’Hollywood, emblème de l’âge d’or du genre, le nouveau film de Steven Spielberg ? Cette super production aspire à reproduire la grandeur du film de 1961, qui a fait de Roméo et Juliette de William Shakespeare une comédie musicale moderne dans les rues de New York. C’est ça « West Side Story » : deux gangs de rue qui s’opposent à cause de leurs rivalités et deux jeunes hommes (dans cette version, joués par Rachel Zegler et Ansel Elgort) qui tombent amoureux malgré leurs différences.
La méthode Williams (au cinéma depuis le 1 décembre 2021)
6 nominations : Film, Acteur (Will Smith), Second rôle féminin (Aunjanue Ellis), Scénario original, Montage, Chanson (Beyoncé)
Hollywood adore les histoires vraies, et encore plus si elles sont accompagnées de messages d’aspiration, de récits de réussite, d’ondes positives avec un peu de conscience sociale et une certaine fierté du rêve américain. Ils ont trouvé tout cela dans La méthode Williams. Réalisé par Reinaldo Marcus Green, c’est un biopic sur Richard Williams, le père des sœurs du tennis Venus et Serena Williams. Pourquoi son histoire est-elle plus intéressante que celles de ses filles ? Cette question trouve sa réponse dans le film, qui montre comment le patriarche Williams a consacré toute sa vie à sortir sa famille du bidonville de Compton et à lui donner les chances qu’il n’a jamais eues. Et c’est louable. Tout comme Will Smith qui lui donne vie dans l’un des meilleurs rôles de sa carrière. Ce serait le premier Oscar pour lui, et c’est presque gagné d’avance.
Don’t Look Up (déjà dispo sur Netflix)
4 nominations : Image, Musique, Scénario original, Montage.
Dans les premières critiques de Don’t Look Up, il était difficile de décider s’il était bon ou mauvais. Sa parodie bouleversante d’une société abrutie et abêtie par les tensions politiques, le laxisme journalistique et les manigances des entreprises est-elle drôle, ou s’agit-il plutôt d’une certification que la seule façon d’aborder des questions complexes est d’en faire des blagues avec de grandes stars hollywoodiennes, mais sans réellement bouleverser ou piquer le spectateur pour le faire réagir ? Selon nous, pour un film aussi divertissant, avec des moments aussi glorieux que celui où Meryl Streep est possédée par l’esprit de Donald Trump, le simple fait de soulever ce débat suffit à le prendre au sérieux. Pour beaucoup, ce sera une grande comédie de Noël ; pour d’autres, un exercice de nihilisme radical qui capture parfaitement ce qu’est l’humanité à ce moment de notre existence.
Drive My Car (au cinéma depuis le 18 août 2021)
4 nominations : Image, Réalisateur (Ryusuke Hamaguchi), Film international, Scénario adapté.
Près de trois heures de cinéma japonais tranquille mais implacable, comme un Bergman croisé avec Haruki Murakami. Il s’agit en fait de l’adaptation d’une nouvelle de l’éternel candidat au prix Nobel, qui raconte l’histoire d’un acteur et d’un directeur de théâtre qui accepte de monter la pièce « Oncle Vania » lors d’un festival à Hiroshima. Il y rencontre Misaki, une jeune femme réservée qui lui a été assignée comme chauffeur. Au fil des voyages, la sincérité croissante de leurs conversations les oblige à affronter leur passé.
Being The Ricardos (déjà dispo sur Amazon Prime Video)
3 nominations : Actrice (Nicole Kidman), Acteur (Javier Bardem), Second rôle masculin (J.K. Simmons).
Le nouveau film d’Aaron Sorkin a connu un parcours très inégal au cours de la saison des prix, mais Nicole et Javier ont beaucoup d’atouts. Kidman incarne la pionnière de la télévision Lucille Ball pendant une semaine de tournage de sa sitcom I Love Lucy. Bardem joue le rôle de Desi Arnaz, un acteur et musicien cubain qui partageait la vedette avec Lucille Ball dans la série. Un portrait intelligent de la chasse aux sorcières dans le Hollywood d’or, et aussi une vision féministe qui explose au milieu d’une vague conservatrice. Ce n’est en aucun cas un grand film, en fait Bardem est loin d’être un favori et Kidman est loin d’être une favorite non plus, mais c’est un film avec lequel il faut compter. C’est maintenant l’un des meilleurs films récents sur Amazon Prime Video.
The Tragedy of Macbeth (déjà dispo sur Apple TV+)
3 nominations : Acteur (Denzel Washington), Direction de la production, Cinématographie.
Peu importe le nombre d’adaptations de « Macbeth » que nous avons déjà vues : ce qui compte, c’est que la nouvelle adaptation est toujours plus impressionnante que la précédente. Pour l’instant, Joel Coen semble y être parvenu avec The Tragedy of Macbeth, où les mots de William Shakespeare prennent vie sur une scène en noir et blanc que certains considèrent déjà comme l’une des grandes expériences cinématographiques de l’année. C’est le premier film de Joel sans son frère Ethan, et il semble que cela l’ait amené à prendre ses distances par rapport à son style dans des films comme » No Country for Old Men » ou même le récent La Ballade de Buster Scruggs (l’un des meilleurs films originaux de Netflix). Non, non, ça n’a rien à voir avec ça. C’est Denzel Washington et Frances McDormand qui mènent la tragédie shakespearienne avec la puissance du théâtre et la spectacularité visuelle du cinéma.
The Lost Daughter (déjà dispo sur Netflix)
3 nominations : Actrice (Olivia Colman), second rôle féminin (Jessie Buckley), scénario adapté.
Une autre chose que Hollywood aime ? Des stars du grand écran devenues des cinéastes à part entière. Maggie Gyllenhaal nous a déjà donné un avant-goût de son changement de rôle dans la série The Deuce, lorsque son personnage est passé du statut d’actrice devant les caméras à celui de leader du plateau derrière elles. The Lost Daughter marque ses débuts en tant que réalisatrice, et les critiques ont été dithyrambiques à son égard. Elle a même remporté le prix du meilleur scénario au Festival du film de Venise ! On dirait que sa route vers les Oscars est pratiquement pavée. Le scénario adaptant le roman d’Elena Ferrante et Olivia Colman sont merveilleux.
Nightmare Alley (au cinéma depuis le 19 janvier 2022)
3 nominations : Image, Cinématographie, Conception de la production
Guillermo del Toro nous offre un autre plaisir rétro avec ce remake du célèbre film noir de 1947 avec Tyrone Power et maintenant Bradley Cooper, Cate Blanchett, Rooney Mara, Toni Collette et Willem Dafoe, entre autres. Ce sont les cinq autres films qui ont inspiré le réalisateur mexicain, toujours adulé par les Oscars mais pas tellement cette année, pour une version peut-être inutile mais très agréable à regarder.
Mourir peut attendre (au cinéma depuis le 6 octobre 2021)
3 nominations : Son, chanson (Billie Eilish), effets spéciaux.
Il devient un peu vieux de parler du dernier James Bond de Daniel Craig, toujours aussi efficace. Outre l’attrait de revoir l’acteur à l’écran avec Ana Armas, et bien sûr les fantastiques scènes d’action, ce volet aurait pu entrer dans l’histoire pour avoir tué 007 pour de bon, mais ils ont opté pour une fin différente.
CODA (déjà dispo sur Apple TV+)
3 nominations : Film, Scénario adapté, Acteur secondaire (Troy Kotsur)
Remake du film français de 2014 La Famille Bélier, ce petit film a remporté le prix du meilleur film au festival de Sundance l’année dernière, où Apple TV+ a payé un million de dollars (200 millions pour être précis) pour obtenir les droits de distribution. L’intrigue suit Ruby (Emilia Jones), une jeune fille de 17 ans qui est le seul membre entendant d’une famille de sourds, et qui doit trouver un équilibre entre ses rêves personnels et les obligations qui découlent de sa situation à la maison. Contrairement à son prédécesseur français, les personnages sourds sont joués par des acteurs et actrices sourds. En fait, l’une d’entre elles, Marlee Matlin, a été la première et la seule personne sourde à remporter l’Oscar de la meilleure actrice. Elle l’a fait en 1987 pour Les Enfants du silence.
Encanto (au cinéma depuis le 24 novembre 2021)
3 nominations : Film d’animation, bande sonore, chanson (Lin-Manuel Miranda).
Dans la lignée de Coco, Disney s’ouvre à la culture hispanique, en l’occurrence colombienne, avec un déploiement de couleurs et des chansons de Lin-Manuel Miranda. Le film est à la hauteur de son titre, car il possède un adorable réalisme magique, et il a également la capacité d’obséder les fans avec mille théories sur les pouvoirs de son protagoniste. Parmi les autres nominés pour le meilleur film d’animation, Luca et Raya et le dernier dragon sont sur Disney+. Il s’agit d’un candidat de poids parmi les nominés pour la meilleure chanson originale aux Oscars 2022 grâce à « Two Little Caterpillars », bien que s’ils avaient pris « We Don’t Talk About Bruno », ils auraient remporté la victoire.
Flee (bientôt au cinéma)
3 nominations : Film international, film d’animation, film documentaire.
Quelle singulière combinaison de nominations pour cette production danoise. De quoi ça parle ? Amin Nawabi, un universitaire de 36 ans qui a réussi, a gardé son histoire secrète pendant la majeure partie de sa vie. Cette fois, l’animation et un pseudonyme lui permettent de protéger son identité et de raconter enfin un secret longtemps caché. Alors qu’elle s’apprête à épouser son fiancé, elle décide de laisser derrière elle les fantômes du passé et de raconter à son ami proche et réalisateur du documentaire, Jonas Poher Rasmussen, sa vie compliquée de réfugiée afghane. Alors qu’il n’était qu’un enfant, il a dû quitter son pays avec sa famille pour pouvoir survivre. Depuis lors, son histoire est celle de la survie, avec des années passées à se cacher en Russie, des voyages clandestins à la recherche d’une vie meilleure et des trafiquants d’êtres humains sans pitié. Il est maintenant temps d’arrêter de courir.
Licorice Pizza (au cinéma depuis le 5 janvier 2022)
3 nominations : Film, Réalisation (Paul Thomas Anderson), Scénario original
Un nouveau film de Paul Thomas Anderson est toujours un grand événement. De Boogie Nights à There Will Be Blood, en passant par le magistral The Master, le cinéaste (appelez-le PTA) s’est forgé une réputation de cinéaste infaillible. Sa nouvelle œuvre s’intitule Licorice Pizza, un film qui se déroule dans les années 1970 dans la vallée de San Fernando : l’histoire suit un lycéen qui s’efforce de jongler entre sa vie d’étudiant et son rôle de jeune acteur prometteur.
Dans les Yeux de Tammy Faye (dispo sur Disney+ dès le 23 mars)
2 nominations : Actrice (Jessica Chastain), Maquillage.
L’étonnante transformation, physique et spirituelle, de Jessica Chastain est ce qui vous retient vraiment dans le rôle de Tammy Faye, la télévangéliste la plus célèbre d’Amérique. Le film passe de son ascension à sa chute brutale, le tout sur un ton de téléfilm qui serait passé inaperçu sans le magnétisme de sa vedette.
Tick, Tick…BOOM ! (déjà dispo sur Netflix)
2 nominations : Acteur (Andrew Garfield), Montage
Une comédie musicale passionnante de Lil Manuel Miranda. Il s’agit d’une adaptation très libre de la comédie musicale autobiographique créée par Jonathan Larson, l’auteur de Rent, sur la crise artistique et personnelle qu’il a traversée alors qu’il luttait pour faire décoller sa première production, Superbia, sans succès. Ce n’est peut-être pas une comédie musicale complète, mais entre la performance stupéfiante d’Andrew Garfield et le message d’engagement artistique et social que le texte véhicule, elle assure près de deux heures de bonnes vibrations et une poignée de chansons à la » Glee « . Un hommage très particulier, avec beaucoup de cœur, au grand rénovateur de Broadway qui, malheureusement, n’a pas vécu assez longtemps pour célébrer son énorme influence. L’une des plus grandes comédies musicales de tous les temps ? Le temps nous le dira.
Madres paralelas (au cinéma depuis le 1 décembre 2021)
2 nominations : Actrice (Penélope Cruz), Bande sonore (Alberto Iglesias).
Penélope Cruz a remporté la Coupe Volpi au Festival du film de Venise et figure désormais parmi les nominés pour la meilleure actrice aux Oscars 2022 pour le film le plus politique de Pedro Almodóvar. Une revendication de la mémoire historique du régime franquiste à travers l’histoire de deux femmes (Cruz et Milena Smit) qui donnent naissance à leurs filles respectives le même jour dans le même hôpital. Penélope exprime ses meilleures vertus d’actrice dans une composition débordante de naturel, de douleur et de nuances qui traverse en quelque sorte l’esprit de toute une génération. L’affiche censurée de Madres paralelas avait déjà eu un impact, mais aujourd’hui, ils pourraient même remporter deux statuettes. C’est très compliqué, mais rien n’est impossible.
Julie (en 12 chapitres) (au cinéma depuis le 13 octobre 2021)
2 nominations : Film international, scénario original
De Norvège vient ce film adulé par la critique qui est en fait le troisième volet d’une sorte de trilogie imaginée par son réalisateur, Joachim Trier. L’histoire semble typique, celle d’une fille en proie à des conflits amoureux et professionnels qui perd son illusion en cours de route, mais la façon dont elle est racontée ne vous laissera pas indifférent. Un des films les plus spéciaux de l’année.
La main de Dieu (déjà dispo sur Netflix)
1 nomination : Film international
Quelle chose douloureuse et belle. Paolo Sorrentino, le dieu du cinéma italien qui est monté au ciel avec La grande bellezza et est revenu sur terre avec The Young Pope, se rend dans sa ville natale de Naples pour raconter une histoire basée sur son propre drame familial… Que nous ne dévoilerons pas de peur que le diable ne nous prenne pour des spoilers, mais il s’agit d’une tragédie irréparable et de la découverte du cinéma, de l’art, en tant que sauveurs divins. La main dont il est question dans le titre est celle de Maradona, mais il ne s’agit pas d’une intrigue footballistique mais de quelque chose comme une claudication en images (et quelles images) devant le pouvoir du Destin, avec des majuscules. C’est peut-être le film le plus simple de Sorrentino en termes de mise en scène, mais aussi le plus émotionnel, le plus honnête et le plus transcendant, et il est l’un des favoris parmi les nominés pour le meilleur film international aux Oscars 2022.
Les Mitchells contre les Machines (déjà dispo sur Netflix)
1 nomination : Film d’animation
Alors que Disney balaie cette catégorie avec le triplé Encanto, Luca et Raya et le dernier dragon – mais attention au danois Flee, vous le verrez un peu plus bas maintenant – Netflix a également réussi à se faufiler dans cette catégorie. C’est ce qu’il fait avec ce film des créateurs de Spider-Man : New Generation, une comédie d’action sur une famille ordinaire confrontée au plus grand défi de sa vie : sauver le monde d’une apocalypse robotique. Amusant et créatif, un grand film familial.
Spencer (déjà dispo sur Amazon Prime Video)
1 nomination : Actrice (Kristen Stewart)
Kristen Stewart est l’une des favorites pour remporter l’Oscar de la meilleure actrice pour sa première nomination. Beaucoup de choses se sont passées depuis Twilight, et maintenant Stewart donne vie à la princesse Diana comme si elle était née pour cela. Le film de Pablo Larraín retrace trois jours des vacances de Noël de la famille royale britannique à Sandringham, dans le Norfolk, en Angleterre, à l’époque où Lady Di était déterminée à divorcer du prince Charles une fois pour toutes. Mais bon, vous pourrez voir tout cela (plus ou moins) de manière fiable dans The Crown. C’est plus une étude de caractère, et pour Stewart c’est tout. Dieu sauve la reine de l’indé !
Spider-Man : No Way Home (au cinéma depuis le 15 décembre 2021)
1 nomination : Effets spéciaux
Oui, gardez vos mains pour vous, car si vous ne saisissez pas l’occasion de voir ce volet de Spider-Man au cinéma, il faudra attendre longtemps avant qu’il ne soit disponible sur les plateformes de streaming. En fait, en raison de problèmes de droits, il faudra très probablement attendre des années avant qu’il n’entre dans le catalogue Disney+. Les autres nominés pour les meilleurs effets spéciaux sont Free Guy et Shang-Chi.
House of Gucci (au cinéma depuis le 24 novembre 2021)
1 nomination : Maquillage
Bien qu’elle n’ait pas été nommée, Lady Gaga a effacé Adam Driver, Al Pacino et Jared Leto dans ce biopic sur Patrizia Reggiani, la femme qui a assassiné Maurizio Gucci. Un feuilleton de luxe à la narration et aux décors classiques qui, s’il n’est pas le film préféré des critiques à la langue bien pendue, fonctionne à merveille comme un plaisir coupable exquis. Un autre candidat à l’Oscar du maquillage, la seule nomination dans Cruella (Disney+).