Ce samedi 7 août, Canal+ diffuse Open Source avec Bruce Willis en vedette, mais que vaut ce film d’action de 2020 ? Un terroriste révolutionnaire kidnappe la fille d’un puissant homme d’affaires pour obtenir les codes d’accès à un programme d’IA quantique qu’elle a développé. Son père engage les mercenaires les plus meurtriers pour la sauver, mais ensemble, pourront-ils sauver sa fille et le monde d’un maniaque très motivé ?
Open Source, ça vaut le coup ?
Jesse Metcalf incarne Derek Miller, un vétéran des Marines marqué par les combats qui opère désormais dans le monde obscur de la sécurité privée. Un ami de l’époque où il était dans les Marines demande à Miller et à son équipe d’être garde du corps et de protéger le PDG d’une entreprise de technologie, Chalmers (Bruce Willis), d’un terroriste international (surnommé de façon hilarante « Le Pardonneur ») à qui sa fille, spécialiste en informatique, a donné par erreur un élément de technologie exclusive. Désormais appelé « Projet 725 », il ressemble à une calculatrice Texas Instruments croisée avec un ouvre-porte de garage. Pourtant, « ce n’est pas seulement un système d’IA », murmure un Willis inoccupé à l’équipe de Metcalf. « C’est une IA quantique. » Oh, OK.
Miller et son équipe accompagnent Chalmers dans un entrepôt tentaculaire et délabré, où ils sont contraints d’affronter le Pardonneur et sa bande d’hommes armés, sans visage dans leur équipement tactique générique. Voyez-vous, le vieux Pard a besoin des codes que seul Chalmers connaît pour faire fonctionner le projet MacGuffin, euh, 725, et déclencher son vague plan de domination du monde qui, selon quelqu’un, « nous renverra à l’âge de pierre ». Exact. Au pluriel. Tous les âges de pierre.
Après de trop longues minutes de flottement général et de grandiloquence habituelle de Super Criminel de la part du Pardonneur, Open Source s’achemine vers son final charitable avec une litanie de fusillades sans intérêt. « Allez, bande de fils de putes ! » C’est sans doute cette phrase du scénario qui lui a fait dire oui à ce film d’action ennuyeux et sans cesse renouvelé.