Une robe portée par Judy Garland dans le film classique Le Magicien d’Oz a été retrouvée dans un sac poubelle dans une université de Washington DC. Le Magicien d’Oz, sorti en 1939, est devenu un classique du cinéma pour son histoire d’une jeune fille qui visite un monde magique après avoir été frappée à la tête par la chute d’un débris lors d’une tornade. Elle y rencontre plusieurs personnages qui représentent les choses les plus importantes de sa vie et d’autres qui en dépeignent les aspects moins agréables. Ce film fantastique utilise des tons sépia pour présenter Dorothy aux cinéphiles. Le film passe ensuite au technicolor lorsque la maison de Dorothy atterrit au pays des Munchkins et tue la méchante sorcière de l’Est, provoquant l’ire de sa sœur, la méchante sorcière de l’Ouest.
Le Magicien d’Oz a permis à Judy Garland de montrer ses talents d’actrice et de chanteuse. N’ayant que 16 ans lorsqu’elle a tourné le film, Garland devait paraître et agir plus jeune que son âge. Le studio aurait fait porter à Garland un corset pour affiner sa taille et des bandelettes autour de sa poitrine pour aplatir ses courbes, et l’aurait soumise à un régime strict pour qu’elle reste mince tout au long du tournage. Aussi inquiétantes que soient ces allégations, Garland a brillé en tant qu’actrice et chanteuse, et sa chanson « Over the Rainbow » est devenue un classique intemporel.
https://www.instagram.com/p/CQABlV4HJci/
Un professeur de l’université catholique a découvert le rare costume emballé dans un sac poubelle dans le bureau du département d’art dramatique. Pendant des années, la rumeur a couru que le département d’art dramatique de l’université était en sa possession. La robe aurait été donnée à l’université dans les années 1970 et aurait depuis disparu. L’un des employés de l’université nettoyait un bâtiment avant des travaux de rénovation lorsqu’il a trouvé un sac poubelle sur le dessus des fentes à courrier de la faculté. Dans le sac se trouvait une boîte à chaussures et dans la boîte, la robe disparue. La robe vichy bleue et blanche portait une étiquette avec le nom de l’actrice écrit au stylo dans le dos de l’encolure. C’est Matt Ripa, chargé de cours et coordinateur des opérations au département d’art dramatique, qui a finalement retrouvé ce morceau d’histoire du cinéma. La bibliothèque de l’université a interviewé M. Ripa qui raconte son histoire ci-dessous.
« J’ai cherché dans nos archives, nos placards de rangement, etc. en vain. J’ai supposé qu’il s’agissait d’une histoire à dormir debout (comme il en existe beaucoup pour le Père Hartke). Notre bâtiment est en train d’être rénové et modernisé, alors je nettoyais mon bureau pour me préparer. J’ai remarqué un sac poubelle sur le dessus des boîtes aux lettres des professeurs et j’ai demandé à mon collègue de me le remettre. Sur le sac poubelle se trouvait une note destinée à notre ancien président, indiquant qu’il avait trouvé « ceci » dans son bureau et qu’il avait dû le déplacer lorsqu’il avait quitté le bureau du président. J’étais curieux de savoir ce qu’il y avait à l’intérieur, j’ai ouvert le sac poubelle et à l’intérieur se trouvait une boîte à chaussures et à l’intérieur de la boîte à chaussures se trouvait la robe ! Je n’arrivais pas à y croire. Mon collègue et moi avons rapidement pris des gants, regardé la robe et pris quelques photos avant de la remettre dans la boîte et de nous rendre aux archives. »
Le vêtement bleu et blanc emblématique qui était porté par le personnage bien-aimé de Dorothy était composé de deux pièces. L’une était un chemisier en coton avec des manches élastiques, ce qui leur donnait un effet ruché, avec une bordure bleue en ruban au niveau du col. Par-dessus, Garland portait l’emblématique robe à imprimé vichy dans un style chasuble. La couleur et l’imprimé de la robe étaient intentionnels, afin qu’ils ressortent par rapport aux couleurs de fond vertes et jaunes présentes tout au long du film. Il en allait de même pour les pantoufles scintillantes rouge rubis de Garland, qui se trouvent désormais au Smithsonian Institute de Washington.
Le Magicien d’Oz continue de faire le bonheur des cinéphiles, 82 ans après sa sortie initiale. L’essentiel de son récit est un rêve d’évasion, pour quitter un monde qui peut être source de conflits et trouver un endroit meilleur. À la fin, le protagoniste découvre qu’il n’y a pas d’endroit comme chez soi et Dorothy réalise que la paix qu’elle a toujours recherchée était en elle depuis toujours. Cette leçon a trouvé un écho auprès des adultes et des enfants et permet au film de conserver une place spéciale dans le cœur des cinéphiles depuis des générations.