Un boycott qui a peu de chance d’aboutir
Avec la désertion des grandes marques, un constat saute vite aux yeux : la majorité des revenus publicitaires de la plateforme provient des PME, qui elles ne peuvent pas participer au blocus initié par les géants du marché. Quoi que l’on dise, Facebook a encore toutes les cartes en main. Les mesures récentes que le réseau social a prises visent surtout à apaiser l’opinion publique. Selon un article de Radio-Canada, les 100 plus gros investisseurs de Facebook ne représentent que 6% de ses revenus publicitaires.
D’ailleurs, ce constat est renforcé par les propos de Mark zuckerberg : « Nous n’allons pas changer nos politiques ou notre approche sur quoi que ce soit à cause d’une menace sur un petit pourcentage de nos revenus, ou sur n’importe quel pourcentage de nos revenus », a-t-il déclaré, selon le site The Information. « Je pense que tous ces annonceurs seront bientôt de retour sur la plate-forme. »
« Vous savez, nous ne définissons pas techniquement nos politiques en raison de la pression que les gens exercent sur nous. Et, en fait, j’ai généralement tendance à penser que si quelqu’un vous menace de faire quelque chose, cela vous met dans une situation où, d’une certaine manière, il est encore plus difficile de faire ce qu’il veut parce qu’il semble que vous capitulez, et cela crée de mauvaises incitations à long terme pour que d’autres le fassent aussi ».
