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Facebook, revirement de situation

L'attitude et la politique de Mark Zuckerberg avaient créé des remous même au sein de sa propre entreprise. Alors, quand se met à supprimer des publicités pour la nouvelle campagne de Donald Trump, cela a de quoi surprendre.

Pas moins de 98 annonces relatives à la campagne de Donald Trump ont été supprimées par le géant des médias sociaux. Finalement, Facebook a donc décidé de prendre position, à l'instar de Twitter. Effectivement, quand l'équipe du locataire de la maison blanche a lancé une mystérieuse campagne publicitaire avec des messages violents, Facebook les a supprimés sans ménagement. Pour la plateforme sociale, ces publicités ne respectaient pas les règles concernant la haine organisée.

Pour beaucoup d'observateurs, c'est une décision qui arrive trop tard. Une tentative maladroite pour corriger une communication défaillante ? Ce qui est sur, c'est que la politique de la maison est allée jusqu'à une scission en interne. La position passive prise suite aux propos de Donald Trump a provoqué une tôlée générale au sein même des équipes Facebook.

Une erreur de communication volontaire ?

Il faut dire que depuis la censure par Twitter de certains Tweet du président américain, l'attitude de Facebook était scrutée de très près. En effet, dès le début, Jack Dorsey, cofondateur et PDG de la firme à l'oiseau bleu, a vivement critiqué et censuré les propos sanglants de Donald Trump sur sa plateforme.

Pour sa part, Mark Zuckerberg a opté pour une position un peu plus contrastée, en déclarant que les réseaux sociaux ne devaient pas être des gendarmes de l'opinion. Par la même occasion, il déclarait implicitement que Facebook est une plateforme où toute opinion était libre d'être exprimée. La vague d'indignation qui s'en est suivi à conduit le PDG de Facebook à revoir ses positions.

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