Acteur et doublure voix, Dominique Paturel s’est éteint à l’âge de 90 ans le 28 février 2022. Il était principalement connu pour sa voix qu’il a prêté à J.R. Ewing dans la série américaine à succès des années 1980, Dallas.
Une icône du doublage voix
Bien sûr, Dominique Paturel, c’est LA voix de J.R. Ewing dans Dallas mais pas seulement. En effet, il a doublé plus de 100 personnages à la télévision comme au cinéma. Comme il le disait lui-même, « J’ai eu une chance formidable. Peut-être que, grâce au doublage, j’ai eu ce choix de pouvoir accepter ou refuser des projets de théâtre ou de télévision qui ne me convenaient pas », avait-il déclaré il y a quelques années au site Objectif Cinéma.
Ainsi, il a prêté sa voix à Frank Sinatra, Vittorio Gassman ou encore Terence Hill et Michael Caine. Côté séries télé, Columbo, Les Envahisseurs (David Vincent), L’Amour du Risque (voix de Jonathan Hart), L’agence tout risque (voix de Hannibal Smith) ou plus récemment Desperate Housewives font partie des programmes où l’on peut entendre Dominique Paturel.
Une voix mais pas que
En effet, Dominique Paturel n’était pas qu’une voix. Il a également été acteur. D’Artagnan, Le chevalier de Maison-Rouge sont 2 séries des années 70 dans lesquelles il a joué. Au cinéma, il a été dirigé par Christian-Jaque, André Cayatte ou encore Philippe de Broca.
Dominique Paturel avait des problèmes de santé
A 90 ans, l’état de santé de Dominique Paturel s’était récemment dégradé. Il avait notamment des soucis de diabète et avait dû subir une amputation, comme le relate son neveu, Loïc Paturel.
« Mon oncle est décédé lundi soir à l’hôpital de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Il souffrait de diabète depuis quelque temps et avait dû être amputé. Son état général s’est dégradé dernièrement »
Les obsèques auront lieu vendredi à 14 h 30 à Pordic (Côtes-d’Armor), « le berceau familial, où il sera inhumé », a poursuivi son neveu. « Il était l’un des derniers à avoir joué sous la direction de Jean Vilar (metteur en scène illustre, fondateur du festival d’Avignon). Il avait près de 80 pièces à son actif et une trentaine de films. Il faisait partie de cette génération qui savait tout faire », ajoute Loïc Paturel.